Publié le novembre 6, 2017

 

Le décret du 4 Juillet 2017 est entré en vigueur le 1^er Octobre. Il instaure de nouvelles règles beaucoup plus favorables qu’auparavant. Nous allons passer en détail celles-ci :

1. 1) Un an d’expérience est requis aujourd’hui contre trois ans auparavant. Il s’agit d’exercer des activités en rapport direct avec la certification visée mais de manière continue ou non. La durée des activités réalisées hors formation doit cependant être supérieure à celles réalisées en formation.
2. 2) Le champ des expériences s’est considérablement élargi : nous trouvons des activités professionnelles salariés ou non- salariés (c’est logique), des activités bénévoles, volontaires ou des responsabilités syndicales (c’était le cas auparavant). Sont rajoutées les activités des sportifs de haut niveau et celles des élus locaux.
3. 3) Les procédures à suivre sont bien détaillées :  un droit à information gratuite est affirmé concernant les modalités de mise en œuvre et de financement. Ce droit peut être obtenu auprès d’un organisme certificateur ou auprès des instances régionales.

 

Il existe à cet effet un portail dédié : www.vae.gouv.fr.

Le dossier de recevabilité sera établi selon un modèle unique, un décret est attendu sur ce point.

Les validations partielles sont dès maintenant acquises à vie et non pour une durée de 5 ans.

Cette nouvelle règlementation va donc permettre une augmentation significative à n’en pas douter des demandes de VAE. Le profil des candidats va se trouver élargi et on peut s’attendre aussi à une augmentation de demandes des VAE partielles puisque le candidat pourra acquérir les unités manquantes quand il le souhaitera.

Pourquoi dans ce cas ne pas en profiter pour faire la promotion de VAE collectives en instaurant de vraies pistes de réflexion à partager avec les entreprises clientes ? C’est un processus gagnant/gagnant : pour l’entreprise,  c’est un véritable outil RH qui permet le développement des compétences ( et on en aura besoin dans les toutes prochaines années avec le développement de la digitalisation qui ne laissera de place qu’aux plus qualifiés). Les salariés y verront une véritable opportunité car la VAE leur aura permis au -delà de la satisfaction personnelle de réussir à obtenir un diplôme grâce à la reconnaissance de leurs compétences, d’évoluer dans la hiérarchie.

Qui peut s’en plaindre ?

 

Nathalie JAUSSAUD-OBITZ, Responsable pédagogique